Informations Générales

 

1.

HISTORIQUE

Construit par les sociétés Aérospatiale et British Aircraft Corporation, Concorde est le résultat de plus de dix ans de collaboration entre les industries aéronautiques française et britannique et du plus vaste programme de développement jamais réalisé pour un avion commercial.

Le 21 janvier 1976, Concorde effectue son premier vol en service régulier sous le pavillon d'Air France, sur la ligne Paris – Dakar – Rio de Janeiro. Le même jour, British Airways ouvre la ligne Londres – Bahreïn. Air France inaugure alors avec la compagnie britannique, l'ère du transport aérien supersonique commercial.

21 janvier 1976 : ouverture de la ligne Paris – Dakar – Rio de Janeiro, à raison de deux vols par semaine,

9 avril 1976 : ouverture de la ligne Paris – Caracas, à raison d'un vol par semaine,

24 mai 1976 : ouverture de la ligne Paris – Washington, à raison de trois services hebdomadaires -sauf entre le 10 juillet 1977 et le 22 novembre 1977 où l'exploitation de la ligne s'est faite à raison d'un vol quotidien- puis de quatre vols hebdomadaires dont deux prolongés sur Dallas en liaison avec la compagnie Braniff à compter du 12 janvier 1979,

22 novembre 1977 : ouverture de la ligne Paris – New York, en service quotidien, après de nombreux mois d'attente,

20 septembre 1978 : ouverture de la ligne Paris – Mexico, à raison de deux vols par semaine en prolongement de deux vols Paris – Washington,

12 janvier 1979 : prolongement de la ligne Paris – Washington sur Dallas, à raison de deux vols par semaine, en coopération avec la compagnie Braniff,

1er janvier 1980 : arrêt de l'exploitation sur le tronçon Washington – Dallas,

29 mars 1981 : augmentation de la fréquence hebdomadaire des vols sur New York de 7 à 11, avec prolongement de deux d'entre eux sur Washington et de deux autres sur Mexico (les vols Paris – New York – Washington et Paris – New York – Mexico remplacent les vols Paris – Washington et Paris – Washington – Mexico),

1er avril 1982 : suspension des dessertes de Rio de Janeiro et Caracas,

1er novembre 1982 : suspension des dessertes de Washington et Mexico.

Depuis le 1er novembre 1982, seule demeure exploitée la liaison quotidienne Paris – New York – Paris.

 

2.

L'AVION

2.1

Présentation générale

Concorde est un avion dont l'aile en delta représente la formule de voilure la mieux adaptée au vol supersonique. Elle assure en effet un système de sustentation d'une extrême solidité, l'aile et le fuselage ne faisant qu'un, et une grande stabilité dans toutes les phases du vol. De ligne générale très effilée et élégante, Concorde est propulsé par quatre réacteurs Rolls Royce / SNECRA Olympus 593 installés dans deux paires de nacelles couplées sous les ailes. Son fuselage presque aussi long (62,13 m) que celui des gros-porteurs (70,51 m pour le Boeing 747-200) est beaucoup moins large (2,87 m contre 5,80 m).

Air France possède actuellement sept appareils, dont cinq sont en exploitation.

2.2

Caractéristiques techniques et performances

Envergure :

25,56 m

Longueur :

62,13 m

Hauteur :

12,22 m

Largeur intérieure de la cabine :

2,63 m

Type de moteur :

Rolls Royce / SNECMA Olympus 593

Poussée au décollage :

17,4 t x 4

Poids maximum au décollage :

185 t

Poids maximum à l'atterrissage :

111 t

Capacité carburant :

96 t

Consommation de carburant :

22,6 t/h de vol

Rayon d'action (avec masse maximale au décollage et plein complet carburant) :

6 500 km

Vitesse de croisière :

2 200 km/h (Mach 2,02) ou 600 mètres... par seconde

Altitude de croisière :

entre 15 000 et 18 000 m

Longueur piste (au décollage) :

3 600 m (avec poids maximum)

Longueur piste (à l'atterrissage) :

2 200 m (avec poids maximum)

Vitesse au décollage :

360 km/h

Vitesse à l'atterrissage :

300 km/h

Capacité de la cabine :

100 sièges

Volume des soutes :

19,4 m3

Equipage :

3 navigants techniques (Commandant de bord, Officier Pilote, officier Mécanicien)

6 navigants commerciaux (3 hôtesses, 2 stewards et 1 Chef de cabine -homme ou femme-)

Durée de voyage comparée en Concorde et en appareil subsonique entre Paris et New York :

Concorde :

3 h 45 chaque sens

Boeing 747 :

7 h 55 dans le sens Paris – New York

7 h 00 dans le sens New York – Paris

2.3

Impact sur l'environnement

Les premiers résultats des mesures effectuées par la F.A.A. américaine (Federal Aviation Agency), en mai et juin 1976, avaient confirmé les déclarations des constructeurs à savoir que les niveaux de bruits exprimés en EPNDB (décibels) étaient à l'atterrissage, sensiblement inférieurs à ceux des autres avions et, au décollage, sensiblement supérieurs.

Dès le début de l'exploitation de Concorde, les compagnies Air France et British Airways, en liaison avec les constructeurs et les autorités de l'Aviation Civile, ont mis au point des procédures antibruit (permises par les performances de l'avion, son taux d'accélération, sa très grande maniabilité, son profil aérodynamique et son comportement au vent de travers ou arrière) qui font de Concorde un avion moins bruyant que bien d'autres avions subsoniques en exploitation, aussi bien au décollage qu’à l'atterrissage.

Le bang supersonique ne peut constituer une nuisance pour les habitants dans la mesure où le Concorde ne vole à vitesse supersonique qu'au-dessus des mers ou océans. L'hypothèse selon laquelle la mise en service de Concorde pourrait provoquer la destruction de la couche protectrice d'ozone, a été vite infirmée par des experts américains, français et anglais.

2.4

Retombées industrielles

La construction aéronautique, comme les chemins de fer ou la recherche fondamentale, est une activité que l'on ne peut juger à sa seule rentabilité immédiate, son dynamisme entraînant celui de l'industrie et du commerce en général. La mise au point de Concorde a impliqué un millier d'entreprises sous-traitantes qui aujourd'hui bénéficient de l'effort de recherche fourni. Parmi les retombées de développement du supersonique on peut citer notamment :

le processus de transfert interne du carburant (influant sur la stabilité de l'avion et réduisant la traînée, facteur non négligeable de consommation) - les commandes de vol et commandes de moteur électriques - les freins en carbone (Airbus A 310, A 320),

la métallurgie de l'aluminium, l'AU2GN (alliage utilisé pour la cellule), a été développée à l'occasion du programme supersonique. Cet alliage est maintenant utilisé pour les avions subsoniques (Airbus), dans les industries mécaniques et nucléaires,

la verrerie : le matériau utilisé pour les hublots de Concorde a été repris pour le Falcon 10, la Corvette avec de possibles applications sur les motrices des trains à grande vitesse,

la machine outil à commande numérique doit son développement, en France au programme supersonique,

les microcontacts réalisés pour résister à des variations étendues de températures sont également utilisés dans les centrales nucléaires.

 

3.

LE VOYAGE EN CONCORDE

3.1

Les horaires

La spécificité de Concorde, sa vitesse, permet des gains de temps importants, que le jeu des décalages horaires peut faire s'apparenter à l'exploit (« Plus vite que le soleil ! »), mais aussi un gain de repos très appréciable pour le voyageur. En outre, les vols en Concorde sont extrêmement confortables compte tenu des altitudes élevées empruntées par l'appareil, où l'on ne rencontre pas de turbulences.

au départ de Paris, le vol quotidien AF 002 décolle à 11 h 00 de l'aéroport Charles de Gaulle et atterrit le même jour à New York (aéroport Kennedy) à 8 h 45 (heure d'été), (à 9 h 45, heure d'hiver). A l'arrivée à JFK, un service gratuit en hélicoptère permet (saut samedi et dimanche) un transfert rapide à Manhattan où le passager arrive à 9 h 40 (heure d'été) - à 10 h 40 (heure d'hiver).

au départ de New York, (où à Manhattan un service d'hélicoptère assure également, sauf samedi et dimanche, le transfert à JFK), le vol AF 001 décolle à 13 h 00 et atterrit à Paris le jour même, à 22 h 45 (heure d'été), (à 23 h 45, heure d'hiver). Pour le passager : la possibilité d'organiser des rendez-vous le matin à New York et le seul retour sur Paris qui permette d'éviter de passer la nuit en avion.

3.2

Les correspondances

Les horaires de Concorde ont été étudiés pour permettre le plus grand nombre de correspondances possibles.

Au départ de France, les voyageurs en provenance de la plupart des grandes villes reliées par Air France et Air Inter à Paris (Bordeaux, Brest, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Mulhouse, Nantes, Nice, Strasbourg et Toulouse par exemple) disposent d'un vol de correspondance. Il en est de même pour les voyageurs en provenance de nombreuses métropoles européennes : Genève, Londres, Francfort, Bruxelles, Düsseldorf, Zurich, Amsterdam, Rome...

En ce qui concerne l'Afrique et le Proche-Orient, les passagers en provenance de Dakar, Abu Dhabi, Dharan, Doha, Dubaï, Jeddah peuvent également bénéficier de correspondances sur le vol Concorde AF 002.

A l'arrivée à New York les passagers peuvent prendre, à un horaire assez proche de celui de leur arrivée, un vol sur Atlanta, Chicago, Dallas, Miami, Minneapolis, Montréal, Orlando, Philadelphie, Pittsburgh, Panama City, Buffalo, Saint-Louis, San Francisco, San Juan, Toronto...

3.3

Le service au sol et en vol

Rapidité, raffinement, simplicité sont les grandes caractéristiques du service au sol et en vol, spécialement étudiées pour Concorde, dont Air France, en septembre 91, vient de renouveler l'image avec un nouveau logo mettant en relief les valeurs de dynamisme et de modernité attachées au supersonique.

Au sol, le service, très personnalisé, se caractérise par :

l'enregistrement à des banques particulières,

le choix du siège sur présentation d'un plan de cabine,

la possibilité de voyager avec deux valises de soute et une housse à vêtements en cabine, en plus des articles habituellement acceptés,

l'identification des bagages avec une étiquette marquée au logo Concorde,

un salon d'attente spécial, aux aéroports Charles de Gaulle etJ.F. Kennedy, situé à proximité de l'avion. En 1990, I' « espace » Concorde de l'aérogare Charles de Gaulle 2A a été entièrement rénové, dans une nouvelle harmonie de gris (pour les fauteuils en cuir) et de bleu (pour les tapis). Le salon Concorde de JFK a été également rénové récemment,

un service de vestiaire et de boissons, journaux, revues, en salon d'attente (les vêtements sont ensuite transférés directement dans l'avion),

des possibilités de transfert gratuit à New York, en hélicoptère entre l'aéroport Kennedy et Manhattan ou en limousine entre J.F. Kennedy et les autres aéroports new-yorkais.

A bord, la cabine composant l'espace proposé aux passagers mesure, intérieurement, 35 mètres de longueur. Air France a choisi d'y aménager 100 places, disposées en rangées de quatre fauteuils, groupés deux par deux de part et d'autre de l'allée centrale.

Au cours de l'année 1988, Air France a entrepris la rénovation de la cabine de Concorde dans une nouvelle harmonie à base de tons blancs, gris et jaune.

La Compagnie a choisi des couleurs spécifiques pour la décoration intérieure du supersonique afin de personnaliser plus encore le « style » Concorde en réponse aux attentes de ses passagers. La réalisation de la nouvelle harmonie a été confiée au décorateur français Pierre Gauthier – Delaye qui avait déjà défini, en 1985, la ligne précédente « rouge tulipe, bleu et beige ». La décoration d'origine avait, quant à elle, été réalisée en 1976 par Raymond Loewy, lors de la mise en service de l'appareil.

L'intérieur des toilettes a été rénové avec changement du coffrage des cuves en blanc et décoration des parois en gris clair.

De même les vestiaires ont été progressivement renforcés et la fermeture par rideaux, remplacée par des portes coulissantes.

Dans l'harmonie actuelle :

les fauteuils sont recouverts d'un tissu jaune en camaïeu surtissé de laine grise, dans des nuances alternées, la structure du dossier et les accoudoirs sont en simili cuir gris anthracite, les têtières sont jaunes avec un nouveau garnissage à l’esthétique plus moderne. Le revêtement extérieur, les tablettes et la pochette arrière,, remplaçant le filet, sont en matériau « thermoformé » gris anthracite,

la moquette est chinée en gris soutenu. Les parois latérales, le plafond et les porte-bagages sont en blanc « perle », les cloisons et vestiaires en deux tons de gris clair sur fond blanc avec un décor « pluie ». Les rideaux en double épaisseur sont gris soutenu, également avec un décor « pluie »,

de nouvelles nappes, napperons et serviettes en tissu ont été créés dans deux tons de gris et deux tons de jaune en harmonie avec la nouvelle ligne,

les couverts, créés initialement par le C.E.1. Raymond Loewy avec la porcelaine et les verres, ont été remplacés par de nouveaux couverts, dans la même ligne mais plus fonctionnels et présentés dans des étuis à couverts blanc cassé,

le service des repas et boissons, original et de grande qualité, à été conçu en fonction de la durée des vols et de l'espace disponible.

Précédé d'un apéritif accompagné de canapés, le repas comporte suivant l'horaire un déjeuner ou un dîner chaud.

Servi après distribution du menu et de la carte des vins, sur une nappe, ce repas se compose d'un hors-d’œuvre recherché et d'une salade, d'un plat principal chaud (deux possibilités), de fromages offerts à la demande, ainsi que d'un dessert et d'un café servis sur plateau. Ensuite, un choix de liqueurs et de digestifs est proposé.

Au cours du repas le passager dispose d'un large choix de champagne et de vins, spécialement sélectionnés pour Concorde.

Enfin de nombreux éléments de confort et de distraction sont offerts, tels que chaussons et masque de repos, brumisateurs et stylo dans la trousse « Confort », friandises, revues, écouteurs électromagnétiques.

Des articles de luxe sont également en vente à bord (montres, briquets, parfums... ).

3.4

Le tarif (octobre 1992)

Le supplément demandé aux passagers utilisant Concorde est supérieur d'environ 20 % au tarif de la Première classe. Sur les vols réguliers Paris – New York, le tarif actuellement en vigueur est de 36 340 francs (aller-retour) pour 30 280 francs en Première classe. En outre, Air France prolonge jusqu'au 31 décembre 1992 son opération « tarif compagnon » (lancée en avril 91). qui permet à l'accompagnateur de tout passager voyageant sur Concorde entre Paris et New York de bénéficier d'une réduction de 50 % sur le plein tarif.

3.5

Louer Concorde

Concorde peut être affrété par toute personne ou entreprise qui souhaite organiser un voyage, notamment à l'occasion d'une opération de promotion ou d'une action de stimulation pour le personnel d'une entreprise. Durant l'année 1991, 52 vols « spéciaux » ont été réalisés ce qui porte à plus de 1 450 le nombre d'affrètements effectués avec le supersonique depuis sa mise en ligne.

Des « Tours du monde » vont à nouveau être commercialisés, à raison de deux par an (au plus). C'est ainsi que, sous le label « AF 1492 » (par référence au 500ème anniversaire de la découverte du Nouveau Monde), Air France réalisera, le 12 octobre à partir de Lisbonne, un tour du monde record en 24 heures 50 (de temps de vol), via Saint-Domingue, Acapulco, Honolulu, Guam, Bangkok et Bahreïn. D'autres tours du monde en Concorde sont prévus, dont un en 1993 commercialisé par American Express Allemagne.

Les informations concernant les affrètements peuvent être obtenues en s'adressant à la Direction locale d'Air France.

 

4.

LA CLIENTELE DE CONCORDE

Deux tiers des utilisateurs de Concorde voyagent pour des motifs professionnels.

Ces utilisateurs se répartissent en 80 % d'hommes et 20 de femmes.

Les Américains (43 % des passagers) et les Européens (40 % dont les deux tiers sont des résidents français) constituent l'essentiel de cette clientèle.

Les clients de Concorde sont pour un quart des passagers en correspondance. Dans le sens Paris – New York, 40 % des passagers sont en correspondance le matin même à l'aéroport Charles de Gaulle et, au retour, 30 % sont en correspondance le lendemain matin à Paris.

Enfin, le client de Concorde est « répétitif » : on a constaté que les passagers Concorde effectuaient en moyenne 4 vols par an à bord du supersonique d'Air France, (certains d'entre eux, le double).

 

5.

LES RESULTATS D'EXPLOITATION

Depuis sa mise en ligne, jusqu'à fin décembre 1991, Concorde a transporté près de 950 000 passagers, parcouru presque 100 millions de kilomètres (soit 2 500 fois le tour de la terre) et effectué environ 67 000 heures de vol.

Pour interpréter les résultats suivants, il faut se rappeler la suspension des dessertes de Rio de Janeiro et Caracas le 1er avril 1982 et celles de Washington et Mexico le 1er novembre 1982 :

NOMBRE DE
PASSAGERS

PKT
(000)

COEFFICIENT
D’OCCUPATION (%)

1982 Total (1)
dont New York

64391
38579

387000
224000

51,1
53,4

1983 Total
dont New York

43624
43200

257295
251824

59,9
59,7

1984 Total
dont New York

48712
45054

274186
262658

61,7
61,5

1985 Total
dont New York

48951
44430

273097
258961

61,0
60,9

1986 Total
dont New York

45887
38413

250381
223893

53,8
52,8

1987 Total
dont New York

62117
42363

317729
246909

61,2
58,3

1988 Total
dont New York

61168
42379

318572
246941

61,7
58,6

1989 Total
dont New York

58967
46509

326191
271061

65,9
64,4

1990 Total
dont New York

57830
43380

297843
252794

62,5
59,9

1991 Total
dont New York

42637
38741

235280
225783

53,9
53,2

(1) Vols Paris – New York – Paris et divers vols affrétés

 

6.

L'ECONOMIE DE CONCORDE

L'analyse de l'économie de Concorde prend en compte trois postes : les amortissements (sur 17 ans), les frais financiers et le solde des recettes et dépenses courantes. Jusqu’à la fin 1983, l'Etat français a pris à sa charge les frais d'amortissement et les frais financiers ainsi que 90 % du solde déficitaire des recettes et dépenses courantes.

Le contrat de Plan 1984-1986 stipulait que l'Etat continuait de prendre en charge la totalité des frais financiers et des amortissements liés aux investissements réalisés avant le 1er janvier 1984, et à partir de cette date, de tous ceux qui seraient rendus nécessaires par les modifications aéronautiques préalablement acceptées par l'Etat. Les autres investissements (notamment le renouvellement des pièces de rechange) devaient être assumés par la Compagnie pour moitié de leur coût, tandis que la Compagnie devait partager avec l'Etat 50 % du résultat d'exploitation courante de Concorde.

Depuis le 1er Janvier 1987, l'Etat ne verso plus aucune compensation à Air France au titre de Concorde. La Compagnie prend à sa charge la totalité des frais financiers, des amortissements et de tous les investissements liés à cet appareil.

 

7.

REGULARITE ET PONCTUALITE DE CONCORDE

Le taux de régularité : le nombre de vols Concorde effectivement réalisés par rapport à celui des vols prévus, a atteint, en 1991, le niveau record de 100 %.

La ponctualité de l'appareil s'est largement améliorée en 1991 (par rapport à 1990) et 86 % des vols sont partis à l'heure ou à moins de deux minutes de l'heure prévue (ponctualité absolue) et 92,2 % des vols sont partis à moins de 15 minutes de l'heure prévue (ponctualité corrigée).

La ponctualité technique (pourcentage du nombre total de vols n'ayant pas été retardés pour des raisons techniques) a atteint, en 1991, les 94 %.

 

8.

CONCORDE « TOUT AZIMUT »

QUELQUES VILLES DESSERVIES PAR DES VOLS SPECIAUX
CONCORDE EN 1989, 1990 ET 1991

CASABLANCA

MARRAKECH

BOMBAY

DAKAR

CAYENNE

ATHENES

VENISE

ISTAMBOUL

MASCATE

ORLANDO

GOTEBORG

EDIMBOURG

LOUXOR

LAS VEGAS

ABIDJAN

MONTREAL

VALLADOLID

DALLAS

MALAGA

LONDRES

HONOLULU

MANCHESTER

MILAN

MADRID

WASHINGTON

HONG KONG

PAPEETE

LA REUNION

LISBONNE

TANGER

LUSAKA

COLOGNE

DELHI

NICE

LEIPZIG

NAIROBI

RIO DE JANEIRO

MIAMI

SAO PAULO

MULHOUSE

MONTPELLIER